Aujourd'hui les enfants je m'en vais vous raconter une histoire, l'histoire du pit bike.
Cessons de plaisanter et penchons nous sur l'histoire du pit bike. Mais tout d'abord évitons de faire une grosse faute en utilisant le mot dirt bike pour désigner une minimoto doté d'un moteur 4 temps, d'une cylindrée comprise entre 50 et 160cm3 et de vitesses (semi automatiques ou manuelles). En effet, cela s'appelle une minimoto en français, une pit bike en anglais mais certainement pas une dirt bike, mot utilisé pour désigner une moto cross en anglais. De plus le mot pit bike vient de son utilisation première, à savoir se déplacer dans les stands des courses, appelés pit stop en anglais.
I] L'apparition de la minimotoL'histoire du pitbike commence dans les sixties (années 60) avec le modèle de moto Monkey de chez Honda. C'est la première minimoto et elle a une cylindrée de 50cm3/70cm3, 3 vitesses, 2 places et une maniabilité hors du commun pour l'époque. Elle est destiné à rentrer facilement dans une voiture dont son faible poids, son faible encombrement et son guidon repliable :
Il devient l'idole des jeunes qui écoutent les Beach Boys (I Get Around). Rapidement des tuners le modifie pour augmenter ses performances, modifier son look et son comportement.
Fort de cet engouement Honda sortira plusieurs modèles du Monkey et une des premières pit bikes, puisqu'elle est disponible en version homologuée et non-homologuée route, le Honda Baja 50cc :
II] Le début du PitbikePuis Honda sort une mini réservé aux champs de bosses le XR50 qui est véritablement le début de la minimoto :
On peut voir le bras triangulaire, appelé bras cantilever, caractéristique des minimoto japonaises. Là aussi les tuners en herbe se jettent dessus et lui greffe des équipements dignes de moto cross, notamment pour adapter le format mini à un adulte (augmentation de la dureté des ressorts de suspensions, de la puissance moteur, aménagement du poste de pilotage).
III] L'arrivée des Chinois sur le marché2005 marque un tournant pour la minimoto avec l'arrivée des motos chinoises. En effet, les chinois voyant un marché juteux non exploité s'engouffre dans la brèche en proposant ni plus ni moins des répliques de la CRF50 (qui a succédé à la XR50) modifiées pour des adultes. On retrouve ainsi les carénages caractéristiques ainsi que le moteur. Cependant, la qualité n'est pas au rendez vous afin de vendre des motos moins chères que la concurrence japonaise. Nombre de moto sont vite en panne. Néanmoins, les chinois, soucieux de maintenir le marché hausse, fiabilise leurs motos et propose aujourd'hui des motos égalant les préparations de team connues (Red Baron, Fast50's, BBR,...).
Néanmoins les moteurs chinois ont toujours une qualité moins bonne que celle des motos japonaise, même préparées.